Né.e à Londres, 1991, Bonella Holloway vit et travaille à Toulouse.
Ses médiums de prédilection sont la vidéo, le texte et la performance dans des pièces qui questionnent les structures normées de systèmes linguistiques, comportementaux, psychologiques, sexuels et genrés. Ces différents médiums se retrouvent souvent en dialogue, ses expérimentations allant d’une forme à une autre. Iel y établit des liens d’interdépendance, visant à créer – et à imiter – une structure dans laquelle les éléments se reposent les uns sur les autres.
Ses travaux dé-hiérarchisent les valeurs différentielles entre les choses, analysent les fonctionnements des détails du quotidien brut, rit de son absurdité, propose à la·e regardeur·e de s’émerveiller de sa beauté. Tantôt documentaires, tantôt mises en scène, les formes qu’iel fabrique sont des représentations d’une banalité. Les accidents, la sensibilité, le doute et les erreurs y ont toute leur place, bancalement cadrés par le rythme et la répétition.
Nombre de ses projets sont protéiformes, ou encore sériels et évolutifs.
Les ponts entre musique et images sont récurrents dans l’ensemble de son oeuvre. La dimension sociale dans la forme et dans le processus est présent dans un aller-retour permanent qui implique le public et l’entourage de l’artiste.
Born in London in 1991, Bonella Holloway lives and works in Toulouse, France.
Their works are most often video, text and performance based pieces, that question structural norms and patterns within a given linguistic, behiavoural, psychological, sexual or gendered system. The different mediums often crossover, as their experimentations overlap and intertwine. The forms are often interdependant, as a means to create, and imitate a structure in which items support one and other.
Their works de-hierarchise differential values between one thing and the next, analyse the patterns of daily routines, ironise over absurdities and ask the spectator to take the time to embrace the beauty of simplicity. The forms that they create are sometimes documentary and sometimes prefabricated, and either way they portray a certain banal. Accidents, sensitivity, doubt and mistakes a valued, unsteadily circumscribed by rhythm and repetition.
There are several bridges between music and sound throughout their works. A social dimension exists in the form and in the process, which is often fruit of the implication of others.
textes critiques
Variations d’une dérive ordinaire, Karine Mathieu, 2018
De rouille et d’os, Andrea Rodriguez Novoa, 2019
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